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vendredi 1 octobre 2010

LandArt Tribute to Serena Kauai

Sur SL, lorsque vous achetez une parcelle à un proprio, puis payez un loyer pour y rester, vous pourriez penser recevoir en retour un minimum d'égards.

Oui, mais cela, c'est seulement pour la façade, du moins pour certains...

Dans les faits, vous n'achetez que le droit d'acquitter ponctuellement votre dû pour ne pas être chez vous.
Vous vous exposez au risque de vous faire expatrier à tout moment, sur un simple saut d'humeur du seul réel propriétaire : celui qui possède le serveur sur lequel est établi votre parcelle, paye à LLab le droit d'existence de ce dernier sur la grille de SL et joui des pleins pouvoirs.

Un exemple ?

Depuis deux ans, Mickeala Praga loue un quart de home stead (HS) à Novellium Siddeley sur l'île de Serena Carlisle. Personne de parole, elle paye scrupuleusement son loyer.
Un jour, on lui annonce que l'île va être réaffectée (?!?) et on lui signifie son congé. Elle a deux semaines pour débarrasser le plancher, mais on lui octroie, à titre compensatoire, une, puis deux semaines de loyer gratuit si elle reprend un terrain sur une des îles du groupe Serena Islands.

Elle ne sait pas encore ce qu'elle va faire, mais, le coeur gros, elle libère son charmant lopin de sim 48h avant l'échéance.

Le jour précédant l'heure butoir, Kayla Kaminski, directrice générale (general manager) chez Serena, l'éjecte du groupe des propriétaires, reprend de force possession de ses terres et les revend.

Miky en parle à Novellium, qui, toujours en terme de compensation, lui offre non plus deux, mais trois semaines de location gratuite, toujours sur les Serena Islands.

Ce faisant, il admet de facto son erreur et l'incorrection de son employée.

Miky, malgré son ressenti, décide avec quelques amis qu'ils loueront ensemble un HS complet et profiteront de l'offre de son ancien propriétaire puisque celui-ci se montre attentif et paraît embarrassé de la situation. En procédant ainsi, ils éliminent le risque de voir s'installer à côté de chez eux tout voisinage indésirable et peuvent conjointement bénéficier du rôle de gérant de leur propriété (estate manager).

Lors d'un premier rdv sur Serena Kauai, leur futur habitat, Novellium, bien que mélangeant tout et tenant des propos des plus incohérents, accepte les conditions posées par le groupe d'amis, le payement de 125€ pour un mois de location et leur offre 10 jours gratuits pour conclure ce nouveau contrat.

Champagne !

Et voilà que se profile peu à peu une seconde embrouille. Dans un premier temps, Novellium revient sur ses dires et impose Kayla Kaminski comme directrice. Celle qui avait spolié Mika de ses terres quelques jours auparavant est à nouveau plénipotentiaire sur l'île. Puis il tarde à leur octroyer les droits de gérant, prétextant d'une démarche totalement saugrenue auprès de LLab et enfin ne cesse de passer à l'improviste sur cette île privée, à tout moment du jour ou de la nuit.

Sous ces conditions, le groupe d'amis décide de ne pas reconduire sa location. Il n'a plus qu'une idée, se tenir à l'écart de Novelium Siddeley, de Kayla Kamiski et des îles Serena. Le non renouvellement du bail est aussitôt signifié à Novellium, nous sommes à quelques 30 jours de l'échéance de la location en cours.

30 jours, oui, mais...

A l'approche du commencement du bonus de 10 jours octroyé en compensation des torts précédemment subis, Novellium, constatant que ses locataires allaient, quant à eux, tenir leur promesse et quitter les lieux, signifie alors à Mika que le bonus n'existe plus et la mute, lui interdisant ainsi toute forme de communication.
Il ne leur reste conséquemment plus que quelques jours pour déguerpir et ils constatent alors que leurs droits de gestion de l'île leurs ont été retirés.

Bis repetitas...

Protagoniste et 'victime' indirecte des agissements déséquilibrés énumérés ci-dessus, voici la courte mise en scène que cette historiette m'a inspiré.

LandArt Tribute to our 'best friends' Novellium Siddeley and Kayla Kaminski
Coherence, Honesty, Sincerity will stay their banner. Ever!
With such of friends, no ennemy needed...


Mickeala Praga - ieko Catnap - Celica Willis - Philou46 Piek - Albatroz Hird



Heureusement, tous les propriétaires n'agissent pas de la sorte, mais des aventures du genre, il en existe des milliers. Le Lab s'en tamponne, ce n'est pas à lui de policer les règlements de compte entre bailleurs et locataires. Tant qu'il touche son quota pour l'existance du sim sur la grille, tout va bien.

Les propriétaires véreux se savent à l'abri. Certains sont de véritables orfèvres en la matière, bannissant à tour de bras, renvoyant sans vergogne le contenu du land à leur ex-locataire et s'empressant de revendre pour la 100'000e fois la même parcelle à un nouveau gogo.

Lors du scandale de l'augmentation* des open space** par le Lab, certains d'entre-eux se vantaient de n'avoir pas à répercuter celle-ci sur leurs locataires, ce qui donne une vague idée de l'envergure de leurs bénéfices...
(*+67%, ** l'ancienne dénomination du home stead.)

A classer au le même registre : les agences immobilières qui ne possèdent pas les sims. Elles ne sont qu'intermédiaire entre le propriétaire et les locataires. Ces derniers leur paient les loyers des parcelles et elles paient le sim au complet. Si elles sont en défaut, ce sont tous les locataires d'un sim et leurs biens qui giclent simultanément.

Les principales victimes des ces usuriers se trouvent parmi les nouveaux venus. Peu au fait des pratiques SLiennes, ils se laissent berner par un prix de location attractif, payent l'achat de leur terrain, et à la moindre incartade, hop, c'est le retour à case départ sans passer par le start.

Mise de fond perdue, dossier 'lost and found' bondé d'items non identifiables car en vrac, des dizaines d'heures d'aménagement gâchées et SDF. Chouette perspective.

A n'en pas douter, les deux charmantes personnes du team Serena Islands citées plus haut font définitivement carrière dans l'escroquerie.

Cependant, il arrive parfois que l'arnaqué levrette l'arnaqueur... En effet, à l'heure de la publication de ce billet, soit trois semaines après l'avoir quittée, notre ancienne île n'est toujours pas relouée. Bonne affaire, M. Novellium, oui, très bonne affaire...

Music Credits:
Myspace de Adam and Alma
http://www.myspace.com/adamandalma 
Licence creative commons by nc nd
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/deed.fr 
Certification de la licence
http://www.23seconds.org/043.htm 
Remix: Alba

3 commentaires:

  1. Bonjour;
    Effectivement les soucis avec les proprios sur SL deviennent l'enfer!je parle en connaissance de cause ,il y a 3ans je louer sur sl a un nib tardis si ma memoire est bonne,et il ma souvent fait demanager pour me revendre un terrain ou un autre,a chaque fois on achete du vent plusieurs fois de suite!a force on devient vite mefiant mais cela change rien si le proprio demande de vider le terrain c'est deja bien(il arrive que l'on ce connect un beau matin et ou tout nous revient dans losr and found!fabuleux non?du coup j'ai eu ras le bol aprés 3 ou 4 ans avec tout les cons qui ramassent du fric par ce moyen peu scrupuleux et je suis devenu encore + cons que les proprios,ils veulent jouer aux cons alors moi aussi!enfin maintenant je squatt je leurs filerai plus un seul l$!sl reste un jeux tant qu'il rapporte a linden,le jour ou tout les escrocs ne rapporterons plus de fric linden coupera simplement les serveurs;cela est prevu ils en parlent souvent et commence a licencier du personnel.laissez tombé ce plat monde il existe des mondes persistants nouveaux et bien mieux,faites une recherche vous verrez.(heontotoumoroumenos)

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  2. C'est clair qu'il y a un paquet d'agents immobiliers d'opérette qui jouent aux cadors et qui jettent le discrédit sur cette profession.

    Profession qui reste néanmoins difficile vue les revirements incessants et le manque de visibilité de la politique de Linden Lab...

    Quant au droit de la propriété sur Second Life, il n'existe pas sous la même forme qu'en RL. Il répond encore moins aux normes françaises. Non seulement un locataire n'est pas "chez lui" lorsqu'il loue, mais le bailleur n'est pas non plus propriétaire de ce qu'il propose en location, même quand il l'a acheté 1000 U$.

    Sur Second Life, TOUT appartient à Linden Lab, si l'on s'en tient au TOS.

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  3. Effectivement, nous n'avons aucun droit sur nos créations, même élaborées de toute pièce.
    La seule restriction sur cette main-mise vient du RL : une marque déposée garde ses droit sur SL.
    En cas de litige, le for juridique étant établi en Californie, engager des poursuites contre le Lab sous-entend avoir une représentation aux USA sous peine de la parfaite ignorance du cas.
    Nous ne sommes que les misérables ouaille du dieu LL, jouant dans le temple SL ;,)

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